Ostéopathe Anne-Laure Belhassen
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Fausse couche, avortement et ostéopathie


Définition

La fausse couche est un arrêt naturel de la grossesse. Elle touche environ une grossesse sur cinq. Elle est d’ailleurs une des grandes peurs des couples qui attendent un enfant. La majorité des fausses couches (de 80 % à 90 %) se produisent au début de la grossesse, durant les 12 premières semaines.

 

Quels sont les signes d’une fausse couche?

  • Saignements vaginaux rouge clair à rouge foncé
  • Disparition soudaine de certains symptômes de grossesse, comme ne plus avoir mal aux seins et ne plus avoir de nausées et vomissements
  • Jusqu’à 12 semaines de grossesse, menstruations douloureuses et abondantes
  • Après 12 semaines de grossesse, contractions comme lors d’un accouchement

Si vous croyez faire une fausse couche, rendez-vous à l’hôpital. Vous passerez alors des examens (échographie, prise de sang et examen vaginal) qui permettront au médecin de déterminer si votre grossesse s’est interrompue. Avant dix semaines de grossesse, il est possible de prendre des médicaments pour accélérer les choses. Après dix semaines, un curetage peut être nécessaire.

 

La plupart des femmes qui ont eu une fausse couche peuvent vivre une grossesse normale par la suite. Après une fausse couche, il est toutefois conseillé d’attendre au moins deux semaines avant d’avoir des relations sexuelles et de patienter d’un à trois mois avant de retomber enceinte.

 

Causes et facteurs de risque

  • Une anomalie génétique du foetus, qui est alors éliminé de façon naturelle parce qu’il ne peut pas se développer normalement. Il s’agit de la cause la plus fréquente de fausse couche. Pour cette raison, quand la cause est génétique, il n’est pas possible de la prévenir.
  • Certains problèmes de santé de la femme enceinte (ex. : problèmes de coagulation sanguine ou d’hormones, présence de fibromes utérins, malformation de l’utérus).
  • Une grosse chute, un accident d’auto ou la violence conjugale, s’ils causent un décollement du placenta.
  • L’âge de la mère, car le risque de faire une fausse couche augmente plus la femme enceinte vieillit. Plus de la moitié des grossesses à l’âge de 45 ans finissent en fausses couches alors que seulement 13 % des femmes enceintes de 20 ans en vivront une.
  • Le tabac, l’alcool, le café en grande quantité, certains produits naturels et produits chimiques et la fréquentation de saunas ou spas augmentent aussi le risque.

 

Deuil à la suite d’une fausse couche

La fausse couche peut être une épreuve difficile. Plus de la moitié des femmes qui en vivent une disent faire face à un véritable deuil. Un sentiment de vide, d’injustice, de tristesse, de colère et de culpabilité sont parmi les émotions le plus souvent vécues. Les hommes vivent aussi de la peine et de la déception. Ils se sentent souvent impuissants devant les sentiments de leur conjointe. Le deuil de l’enfant perdu sera plus ou moins long à faire selon les personnes et les circonstances entourant la fausse couche.

Il est important pour le couple d’en parler et de partager ensemble ses émotions. Surtout que les parents et les amis ont souvent tendance à tourner la page plus rapidement et à diminuer l’importance de l’événement. N’hésitez pas à consulter si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour passer à travers cette épreuve.

 

 

L’ostéopathie dans l’accompagnement de la fausse couche et de l’avortement

 Ce « traumatisme » que peut présenter la fausse couche où l’avortement vient en général laisser une empreinte dans le corps qui en fonction de la gestion de l’évènement, de son contexte et sa prise en charge peuvent être important.

A terme, cela peut induire des douleurs du bassin, des douleurs cervicales, des trouble du transit etc… voire même « bloquer » la possibilité de retomber enceinte. Il est de plus en plus reconnu que les émotions représentent une des causes majeures dans la genèse des douleurs, gêne ou maladie chronique car souvent non exprimées ou refoulées.

Comme vu plus haut, la culpabilité, la colère, l’injustice, la tristesse sont des sentiments et émotions générés par ces évènements, qu’il ne faut pas négliger pour le corps et pour l’esprit. Ce sont des émotions qui, si elles ne sont pas reconnues, exprimées puis digérées vont constituer « un poids » qui sera porté tout au long de la vie de manière inconsciente dans le corps et dans la tête, indissociablement.

Il se peut également lors de la grossesse suivante (menée à terme) que le futur bébé « porte » également ce poids, qu’il soit imprégné de ce traumatisme. C’est pourquoi, il est conseillé de consulter en ostéopathie pour accompagner la femme (et son conjoint si besoin) dans le deuil et libérer les éventuelles empreintes que cela a pu laisser.

 

 

 

 

Anne-Laure BELHASSEN Ostéopathe


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